Les Agents Doubles Productions

THÈMES

BIOGRAPHIES

THÈMES

Présentation :
Documentaristes et auteurs pour la télévision, Nathalie Roy et Yves Thériault sont de véritables passionnés d’histoires judiciaires et criminelles. Ils ont plongé avec grand bonheur pour la première fois dans la création d’une pièce de théâtre. Ils ont identifié les grandes plaidoiries pouvant servir au spectacle, en plus de les éditer. Nathalie et Yves ont choisi les extraits les plus percutants, qui témoignent le mieux de l’esprit de chacune des plaidoiries. Ils l’ont fait avec le plus grand respect envers les éminents juristes qui ont plaidé avec rigueur, clairvoyance et empathie. Ayant à cœur de mieux faire comprendre au public les rouages de notre système de justice, Nathalie et Yves sont ravis de pouvoir le faire, une fois de plus, en collaborant à ce projet inédit qu’est Verdict. 

 

La légalisation de l’avortement :
Au début des années 70, un médecin d’origine polonaise, survivant de l’Holocauste, soulève l’opinion publique en pratiquant des avortements illégaux dans sa clinique privée de Montréal. Défenseur des droits de la femme, le Dr Henry Morgentaler affirme : « Si j’aide les femmes à avoir des enfants au moment de leur vie où elles peuvent donner de l’amour et de l’affection, ils ne deviendront pas des violeurs ou des assassins. Et ils ne construiront pas des camps de concentration. »
En mars 1973, à Toronto, le Dr Morgentaler déclare à la télévision nationale avoir pratiqué 5000 avortements au cours des cinq dernières années.
Les groupes anti-avortement protestent à la grandeur du pays. «Morgentaler est un assassin. Why kill the unborn ?» peut-on lire sur les pancartes des manifestants. Ce qui amènera l’État à perquisitionner la clinique du médecin et à l’accuser d’avoir pratiqué des avortements illégaux, un crime passible de l’emprisonnement à perpétuité.
Poursuivi devant les tribunaux, le Dr Morgentaler est défendu par un des avocats de la défense les plus réputés de l’époque, Me Claude-Armand Sheppard, qui épouse sa cause avec grande conviction. 
Le 9 novembre 1973, au terme d’un procès hautement médiatisé, Me Sheppard livre une plaidoirie réfléchie, devant un jury composé d’onze hommes et d’une seule femme, qu’il tente de convaincre d’acquitter son client.

 

Les droits de la communauté LGBTQ+ :
Au tournant de millénaire, un couple de Montréalais qui milite pour les droits des homosexuels, entreprend une croisade pour que le mariage entre conjoints de même sexe soit légalisé au Québec. 
Pour rendre leur union possible, la loi fédérale doit être modifiée, ainsi que certains articles du Code civil du Québec. 
C’est la redoutable avocate en droit de la famille, Me Anne-France Goldwater, soutenue par sa collègue Me Marie-Hélène Dubé, qui entame les procédures devant la Cour supérieure du Québec.
« Rien dans la loi ne définit l’amour. Ces deux hommes ont subi des années de préjugés, et de harcèlement. Ils se sont investis au sein de leur communauté et maintenant ils vont faire quelque chose pour eux-mêmes: ils vont célébrer leur amour publiquement. Pas dans un défilé, ni en arborant des pancartes, mais en disant simplement : nous sommes comme vous », déclare Me Goldwater à l’époque.

À l’automne 2001, le procès civil, qui les oppose aux gouvernements du Québec et du Canada, de même qu’à de nombreux groupes de pression à caractère religieux, s’ouvre au palais de justice de Montréal.

Me Goldwater fait témoigner ses clients, qui racontent leur touchante histoire d’amour. Elle y va ensuite d’un plaidoyer enflammé, en détruisant un à un les arguments des groupes religieux et en attaquant la Constitution canadienne.

 

Le racisme envers les Autochtones :
La découverte des corps de plus de deux-cents enfants autochtones sur le terrain d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique, en 2021, a replongé le Canada dans un chapitre noir de son histoire. Ce drame, et d’autres événements semblables, ont mis en lumière à quel point ce système de pensionnats a eu des effets néfastes sur des générations de nations autochtones.

 

Des milliers d’enfants ont été arrachés à leurs familles et à leur culture, pour être envoyés dans des écoles gérées par l’Église, dans le but d’y être assimilés. Ils y ont trop souvent été maltraités et abusés. Aujourd’hui, les plaies sont encore vives et la méfiance des Autochtones envers les institutions demeure bien réelle.
Le drame survenu en septembre 2020 à l’hôpital de Joliette, quand Joyce Echaquan, une mère de famille Atikamekw est morte dans l’indifférence totale, est une des manifestations de cette tragédie. 

 

Les insultes envers Mme Echaquan, proférées par des membres du personnel soignant et publiées sur les réseaux sociaux, a mené à une enquête publique de la coroner Géhane Kamel, quelques mois plus tard.
Me Jean-François Arteau, procureur du Conseil de la Nation Atikamekw, s’est investi corps et âme pour dénoncer le racisme dont a été victime la mère de sept enfants. Lors de ses représentations finales devant la coroner, en juin 2021, il a plaidé pour une véritable réconciliation de tous les peuples.

 

Les interventions policières : 
Est-ce que Basil Parasiris était justifié de tirer sur un policier, le matin du 2 mars 2007 quand celui-ci a défoncé la porte de sa demeure, avec huit de ses collègues?
C’est la question à laquelle vous devrez répondre, cher spectateur et chère spectatrice. Lors de cette dernière cause, vous aurez l’occasion de vous mettre dans la peau d’un juré, après avoir entendu des extraits des plaidoiries des deux avocats.

 

Vous entendrez à tour de rôle, le texte d’un des plaideurs les plus remarquables de sa génération, Me Jacques Larochelle, et celui d’une procureure de la Couronne aguerrie et tenace, Me Joëlle Saint-Germain. 
Pour la défense, Me Larochelle a fait valoir que l’accusé n’a fait que protéger sa famille en tirant quatre balles avec son revolver Magnum 357, provoquant la mort de l’agent Daniel Tessier. Il se croyait illégalement attaqué et n’aurait pas réalisé que l’homme qui pointait son arme sur lui était un policier. Il a agi ainsi pour sauver sa vie, celle de son épouse et de ses enfants.

 

Pour la poursuite, Me Saint-Germain a plaidé que Basil Parasiris avait l’intention de causer la mort du policier quand il a décidé d’enfoncer la gâchette de son revolver. Selon l’avocate, plusieurs autres options s’offraient à lui, mais il ne les a pas considérées.

 

Et vous, cher public, quel sera votre verdict?

DISTRIBUTION

BIOGRAPHIE – PAUL DOUCET

Au cours des 25 dernières années, Paul Doucet multiplie les présences au théâtre, à la télévision et au cinéma, interprétant en anglais et en français des rôles aussi nombreux que variés.

À la télévision, il joue avec brio le rôle-titre dans la série « Jean Duceppe »; sa performance lui vaut d’ailleurs en 2003 le prix Gémeaux d’interprétation. On le voit ensuite dans « Musée Éden » et « Mauvais Karma », rôles pour lesquelles il obtient des nominations aux Gémeaux, en dramatique et comédie. Il incarne également l’inoubliable Georges Ste-Marie dans « Unité 9 », qui lui vaut sa première nomination au gala Artis en 2013, puis le prix Artis du meilleur acteur en 2014. On a aussi pu le voir dans « Au secours de Béatrice » de Alexis Durand Brault, « Victor Lessard » de Patrice Sauvé et « Les pays d’en haut » de Ian England. Plus récemment, Paul a foulé les plateaux de « Les Framboises » , « District 31 », « Les Mecs 3 » et « Indéfendable ». 

Au cinéma, Paul Doucet a participé à de nombreux longs métrages. Son rôle de Rémi dans « Les Trois p’tits cochons » de Patrick Huard lui vaut une nomination pour rôle de soutien au Gala des Jutra en 2008. Il interprète ensuite le rôle de Jonathan Aaronson, personnage inspiré de Coco Douglass Léopold, dans « Funkytown » (2011) de Daniel Roby. En 2015, nous avons pu le voir dans « Guibord s’en va-t’en guerre » de Philippe Falardeau et dans « Early Winter » de Michael Rowe. La même année, il reprendra son rôle de Rémi sans « Les 3 p’tits cochons II » de Jean-François Pouliot. Plus récemment, on a également pu le voir au grand écran dans les films « C’est le cœur qui meurt en dernier » de Alexis Durant-Brault, « La Garde » de Sylvain Archambault, « Antigone » de Sophie Deraspe, « L’amour » de Marc Bisaillon et «Les Nôtres » de Jeanne Leblanc. En 2021, Paul joue dans « L’Affaire » de Maxime Giroux. 

Au théâtre, Paul joue sur les plus grandes scènes montréalaises. Il joue au TNM dans « Jeanne Dark » en 1994 et enchaine ensuite une présence dans « Rhinocéros » de René Richard Cyr au NCT. Il est ensuite porté à jouer les mots des pièces « In Vitro », « Cabaret » et « Un tramway nommé désir ». Plus récemment, Paul joue dans « Le journal d’Anne Frank » de Lorraine Pintal au TNM ainsi que dans la pièce à succès « Vu du Pont » de cette même metteure en scène. 

BIOGRAPHIE – MARIE-THÉRÈSE FORTIN

Marie-Thérèse Fortin est présente dans plusieurs sphères du monde du théâtre. Auparavant directrice artistique du Théâtre du Trident à Québec, de 1997 à 2003, elle a dirigé le Théâtre d’Aujourd’hui de 2004 à 2012.

Au théâtre, elle a été de la production Elizabeth, roi D’Angleterre au TNM, dans le rôle-titre qui lui a valu le prix Gascon-Roux de l’interprétation féminine. Elle a aussi joué dans Belles-Soeursune adaptation musicale de la pièce de Michel Tremblay par René Richard Cyr et Daniel Bélanger qui a connu un énorme succès au Québec et à Paris. Elle a tenu des rôles principaux dans une cinquantaine de pièces dont Les Troyennes, Andromaque, Agnès De Dieu, Méphisto, Songe D’une Nuit D’été, Les Bonnes, Bousille et Les Justes, Les Muses Orphelines, Inventaire, Le Jeu De L’amour Et Du Hasard, Le Malade Imaginaire, Lucky Lady, Furieux et Désespérés, L’homme Atlantique, Le Balcon, Extramoyen, La Queen’s et KNOCK. En 2018 et 2019, elle a incarné Gabrielle Roy dans le spectacle-solo La Détresse Et L’enchantement au TNM. En 2021 et 2022 elle joue dans les pièces Les filles du Saint-Laurent et Nassara.

Elle a fait les mises en scène des pièces Des yeux de verre de Michel Marc Bouchard, L’aigle a deux têtes de Cocteau, Moulins à Paroles d’Alan Bennett, Anciennes Odeurs de Michel Tremblay, La Liste (dont la tournée au Québec et au Canada a atteint près de 100 représentations), La Liste de mes envies et L’Éducation de Rita.

Marie-Thérèse est aussi très présente au petit écran. Elle a été de Casino I et IILe Monde de Charlotte, Un monde à part, Temps dur, Les Aventures de Jack Carter, Cover Girl, 4 et demi, L’Auberge du Chien Noir, Les Hauts et les bas de Sophie Paquin, Tactik,  La Promesse, Boomerang, Le Monstre Et Mémoires Vives. Pour son rôle de Claire Hamelin, elle a remporté le prix Gémeaux du meilleur premier rôle féminin : téléroman en 2013 et en 2014. Elle incarne également un rôle dans Virage et Les Moments parfaits, en 2021. En 2022 nous la verrons dans la série Cerebrum

Au cinéma, nous l’avons vu dans Sans Elle, Les Grandes Chaleurs, Inch’allah, Le Journal D’un Vieil Homme, Le Fils De Jean et nous la verrons dans RU en 2022.

MOTS

METTEUR EN SCÈNE
À l’invitation des agents doubles et de Pierre Bernard à me joindre à ce spectacle nécessaire, je me suis senti privilégié de mettre en scène ces mots qui ont marqué le Québec moderne. Je ne pouvais espérer mieux que de diriger deux figures québécoises très aimées du public pour porter ces causes qui méritent d’être réentendues. On vous offre un moment de réflexion où il est primordial de retourner à la source pour s’assurer d’une société inclusive et sensible, mais surtout pour se rappeler les combats que notre société a menés. J’espère que le spectacle provoquera en vous des réflexions perti-nentes qui pourront évoluer à la sortie de la salle.
Michel-Maxime.


PRODUCTRICES
Verdict est un devoir de mémoire envers celles et ceux qui ont contribué à défendre et obtenir les mêmes droits pour toutes et tous, pour une société plus inclusive et ouverte. Merci aux avocats et procureurs qui partagent ce soir avec nous leurs plaidoiries. Elles imposent écoute, réflexion et aspirent au respect. C’est grâce à ces ardents défenseurs que notre société a évolué et que nous prenons conscience aujourd’hui du chemin parcouru.
Bon spectacle,
Luce et Lucie Rozon.

CRÉDIT

ÉQUIPE DE CONCEPTION :
Direction artistique – PIERRE BERNARD
Mise en scène – MICHEL-MAXIME LEGAULT
Assistance à la mise en scène et régie – CLÉMENCE LAVIGNE Scénographie et accessoires – JEAN BARD
Styliste – MÉLANIE BRISSON
Musique – LUDOVIC BONNIER
Conception des éclairages – ANDRÉ RIOUX
assisté de JULIE LAROCHE
Conception vidéo – ÉLIOT LAPRISE
en collaboration aux dessins et à la typographie ELÈNE PEARSON Direction de production – MARIE-HÉLÈNE DUFORT
Direction technique – ÉTIENNE BOUCHER-CAZABON
Recherche – HÉLÈNE BÉRUBÉ
Construction du décor – PRODUCTIONS YVES NICOL INC. Graphisme – TRISTAN BONNOT-PARENT
Direction technique de tournée – ANNE-CATHERINE SIMARD-DERASPE


ADAPTATION :
Script-éditeur – NATHALIE ROY
Script-éditeur – YVES THÉRIAULT
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Présidente Agents Doubles Productions – LUCE ROZON
Direction générale – LUCIE ROZON
Responsable communications/ventes – ÉRIC NAVETEUR Coordonnation production – ANTOINE MENON
Achats publicitaires – NICOLE LABELLE
Responsable médias sociaux – ROMANE NAVETEUR
Comptable – VALÉRIE LACOSTE/KOBAS
Attaché de presse – SOPHIE MARSOLAIS
Conception programme – CAMILLE BICHET
Conception graphique – NOUVELLE ADMINISTRATION
Commandites plus – JOSÉE DENIS ET ALAIN COUSINEAU
Avocat – ME BERTRAND MENON


REMERCIEMENTS :
Merci à Geneviève L’Heureux et Stéphane Caissy, aux techniciens et à toute l’équipe du Gesù pour leur collaboration.
Merci à Cendrine Obadia de ZIGGY pour avoir habillé les yeux de Marie-Thérèse Fortin.